Parler de Cannes sans parler du Festival ? Non non non.
Le Festival, cette année 2019, avait lieu du 11 au 25 mai. J'étais absolument ravie de pouvoir y être à ce moment-là.
Avant toute chose, il faut souligner que la mémoire du Festival est présente partout dans la ville, hors la période même du Festival. Affiches géantes sur les murs, photos de stars décorant les abribus, vitrines et boutiques de luxes, grands hôtels... l'empreinte du Festival est l'identité, la marque de Cannes.
Je n'avais jamais vraiment suivi cet événement, ni jamais mis les pieds à Cannes avant. Je n'avais aussi jamais vu à quoi ressemblait le Palais des Festivals.
Je ne sais pas pourquoi, j'imaginais un bel édifice art déco, à la fois classe, beau et grandiloquent, et j'ai eu la surprise de découvrir un bâtiment de facture récente (1982), sans charme, à l'allure tellement banale, le genre "palais des congrès" standard...
Même la fameuse montée des marches m'avait paru disproportionnée par rapport à son aura. Je m'étais dit, en me plantant devant : "Mais c'est ça !?!".
Il n'empêche que pendant le festival, les rues du centre-ville se parent d'une ambiance particulière. Bars et terrasses sont envahis des "festivaliers" (c'est comme ça que les locaux les appellent), toutes ces personnes venues travailler sur l'événement et reconnaissables à leur badge autour du cou. Il y a un grouillement et une effervescence que le mauvais temps, apparemment courant à ce moment-là, ne semble pas ternir. Sur la Croisette, on croise des jeunes femmes très habillées, aux accoutrements parfois bizarres, marchant comme pour se faire remarquer, voire susciter l'intérêt d'un photographe.
Je n'ai assisté que deux fois à l'arrivée de stars sur le tapis rouge ... malheureusement ! Cette arrivée avait lieu vers 19h, et les jours où je travaillais, je terminais à 20h, donc trop tard pour pouvoir être là à temps.
Le boulevard de la Croisette, par laquelle arrive le défilé de stars, est barré depuis la fin d’après-midi. Locaux, fans, photographes font le pied de grue assez tôt, afin d'avoir les meilleures places leur permettant de voir arriver les vedettes. Au pied du tapis rouge, un écran géant diffuse en direct les arrivées et la montée des marches. Le premier soir, j'ai pu voir la chanteuse Angèle (c'était l'époque de la diffusion de "Balance ton quoi", et plus tard, un autre soir, l'arrivée (fortement saluée !) de Leonardo DiCaprio.
Si je n'ai pas été séduite en soi par le Palais des Festival ni la Croisette, j'ai tout de même bien été contente de voir ces lieux mythiques et de vivre, le temps de quelques soirs, l'ambiance du Festival et son imprégnation dans la ville.
Il y a bien eu, pour moi, une magie que le Festival a laissé flotter dans l'air, et qu'il m'a semblé retrouver le soir du 14 juillet, lorsque le feu d'artifice a déployé sa merveilleuse pluie d'or sur la mer...
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